C’est ce mercredi lors de la première conférence de presse de l’année 2024 que le Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR),  M. Fafa Attidza accompagné de quelques staffs et du Secrétaire Général de la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) a fait une mise au point sur la situation des réfugiés en Centrafrique. Il en a profité pour préciser le rôle du HCR qui est celui d’apporter de l’aide au gouvernement dans le soutien et l’appui aux réfugiés. Le partage des vœux du nouvel an a été également au centre des débats.

Le HCR envisage démarrer la nouvelle année par un partage d’informations sur ce que fait cette organisation auprès des réfugiés et demandeurs d’asile en République centrafricaine. A cet effet, une rencontre d’échange avec les professionnels des médias a été effective au siège de ladite agence onusienne à Bangui.

De ces échanges, il en ressort que les réfugiés qui sont sur le sol centrafricain sont en charge du gouvernement centrafricain. C’est dans cette optique que la Commission Nationale des Réfugiés a été initiée. Et ces derniers sont protégés par une loi. L’UNHCR pour sa part, vient en appui au gouvernement. C’est ce que précise le Représentant du HCR Fafa Attidza : « L’UNHCR est un organisme humanitaire et intergouvernemental qui est accrédité ici en République centrafricaine pour travailler aux côtés du gouvernement centrafricain. Et c’est ce que nous faisons. Tout ce que nous faisons, c’est de venir en appui au gouvernement centrafricain. Nous sommes humanitaire, sociale, apolitique et sommes guidés par les principes d’impartialité de neutralité d’indépendance. Notre rôle est d’aider les États à remplir leurs obligations en matière de protection et d’assistance aux personnes déplacées de force », a-t-il expliqué.

Toutefois, il en a profité pour faire un point sur la préfecture de la Vakaga qui accueille à ce jour plus de 6000 réfugiés soudanais et également ceux du côté de Bétou ave 31.000 demandeurs d’asile, en plus des 650.000 centrafricains qui se sont réfugiés dans les autres pays du monde et qui doivent revenir chez eux. S’occuper de tout ce monde demande énormément des moyens. Mais par insuffisance de mouyen, l’HCR a limité à 5000 personnes/an, le nombre des centrafricains de l’extérieur à rapatrier. Et ceci dans des conditions propices.

« Il y a des réfugiés qui ont cherché asile en Centrafrique et là nous parlons de plusieurs nationalités. Les derniers en date sont les soudanais et tchadiens. En plus, nous avons des réfugiés dans la zone urbaine ici à Bangui et des soudanais dans la zone d’Obo. Pour toutes ces personnes, ce que nous faisons c’est d’assurer qu’ils aient la liberté de mouvement et qu’ils aient accès à la documentation qui leur permet de se déplacer d’un point l’autre sur le territoire centrafricain. Pour les centrafricains qui sont à l’extérieur, il y a un programme de rapatriement qui est en cours depuis déjà 7 ans. Donc, on va poursuivre ce programme et essayer de renforcer le retour vers les zones qui sont sécurisées. Et pour cela, nous avons besoin de l’appui de tout le monde », a lancé Fafa Attidza, Représentant National du UNHCR.

Belvia Espérance Refeïbona