Célébration en différé ce 10 mars 2021 de la journée internationale des droits de la femme à l’Alliance Française de Bangui. Cette assise s’est déroulée autour du thème : « L’avenir de la Centrafrique s’écrit au féminin » et organisée par le Haut Conseil de la Communication (HCC) avec l’appui de l’Ambassade de France à Bangui.

Cette assise a réuni des femmes venues des institutions, des ministères, des organisations non gouvernementales, de la société civile, des élèves et étudiantes, en présence des membres du gouvernement et de l’Ambassadeur, Haut représentant de la France en Centrafrique, Jean-Marc Grosgurin.

Les femmes représentent 50,97 % contre 49,03 % des hommes en Centrafrique, ce qui fait dire à Nellie France Yapande, Haut Conseillère au HCC que si on veut le développement de la Centrafrique, il sera nécessaire de conjuguer avec les femmes. « Nous prônons l’égalité pour que les femmes puissent participer au développement au même titre que les hommes », a-t-elle relevé.

Selon Nellie France Yapande, les femmes ne peuvent être mises à côté dans la construction de la Centrafrique. C’est pourquoi, cette conférence est initiée pour parler de la santé de reproduction, des droits des femmes, des violences liées à la Covid-19.

Le diplomate français, Jean-Marc Grosgurin, en rappelant l’engagement de la France aux côtés des femmes en Centrafrique soutient « qu’il n’y aura pas de développement et de reconstruction du pays sans la participation des femmes », un message lancé pour l’implication encore plus efficace des femmes dans la reconstruction du pays.

Les principales préoccupations soulevées lors de cette conférence portent sur l’impact de la Covid-19 sur la santé des femmes, l’éducation des jeunes filles, le droit à l’information, l’accès aux services sociaux de base et la situation des femmes rurales.

Cette rencontre est une série de conférences initiée par l’Ambassade de France à Bangui.

Fridolin Ngoulou