La commune de la sous-préfecture de Bangui Fleuve de Bimbo, emboite le pas comme les autres sous-préfectures de la République centrafricaine pour les préparatifs des défilés qui se fêtent le 1er décembre dans la capitale et en différée le 04 décembre à Bimbo.

Les séances d’entrainement sont prévues deux fois dans la semaine. Afin de permettre aux participants de bien maitriser les cadences des marches dans les colonnes.

Il est huit heures passées de trente-cinq minutes, ce jeudi 25 novembre, la déviation de route et l’encadrement des colonnes n’est au beau fixe.

C’est toujours un désordre qui s’invite, les majorettes, les fanfares de Kibango et les établissements scolaires publics et privés  sont au rendez-vous pour la deuxième séance de répétition.

Les habitants de cette collectivité territoriale, s’entrainent dans des conditions très difficiles ou l’état déplorable, cahoteux de la route principale offre un spectacle triste et affligeant pour un Etat. On constate la non sécurisation du lieu par les forces de sécurité intérieure.

Il y a aussi ce manque d’engouement des autres entités : OFCA, les entreprises de la place, sociétés et groupements etc., qui brillent par leur absence lors des séances d’entrainement. Beaucoup de citoyens de Bimbo s’interrogent, comment les dispositions sont-elles prises pour la réalisation de cet événement national ?

Et pourtant, un comité a été mis en place à la sous-préfecture, pour piloter les préparatifs de cette festivité qui se pointe dans quelques jours.

Nous pensons que, les ressources financières et logistiques qui seront mobilisées par les autorités locales permettront de réhabiliter la route principale et pallier aux autres problème pour la réussite de cet évènement.    

Assimby Komodou