Martin Ziguélé, député, président du MLPC, l’un des participants à la rencontre de Sant’Egidio a déclaré à la fin de cette rencontre que le dialogue Républicain en cours se tiendra sans la présence des groupes armés, comme réclamée.

Martin Ziguélé sur la VOA: « Ce qui ressort de la réunion qui a eu lieu à Rome, ce que nous sommes tous décidés à aller à un Dialogue qui aille au fond des choses, au fond des problématiques, mais entre les forces vives de la Nation exclusivement pour essayer de ramener la paix dans notre pays. Les groupes armés ne participeront pas à cette réunion en tant que groupes armés mais leur processus sera parallèle et dépendra donc des actions en cours de la CEEAC et de la CIRGL. Le dialogue en lui-même ne concernera que les forces vives de la Nation et la volonté est réelle d’y participer et d’aller au fond des choses pour mettre fin à 61 ans d’instabilité politique et sécuritaire.

Les participants ont appelé les groupes armés mais aussi les groupes d’autodéfenses, les milices qui existent dans certains quartiers de Bangui et en province à déposer les armes. C’est un appel solennel. Cela ne veut pas dire que les actions ne seront pas faites dans le cadre de la CEEAC, de la CIRGL pour que les actions énergiques soient faites pour que ces groupes-là arrivent au DDRR. Certains ont déjà exprimé la volonté de rentrer dans le processus, ils n’ont pas été admis parce qu’ils ne sont pas formellement  des groupes armés. Nous avons trouvé cela absurde c’est pour cela que nous avons demandé à tous ceux qui détiennent des armes de pouvoir adhérer à ce mouvement de DDRR.

Il y’a toujours un espoir de paix. Il faut toujours essayer de travailler pour obtenir la paix. Lors que nous sommes fils d’un pays, lors que nous voulons que notre pays avance, nous sommes obligés d’être optimiste et je crois que le fait que les choses soient désormais très claires, le dialogue politique se fera entre les forces vives de la nation, et qu’un autre processus concernera les groupes armés pour aboutir au DDRR, cela ne peut que donner l’espoir. Mais naturellement, tout cela se fera lorsque l’engament des responsables centrafricains à tous les niveaux ne sera certain. Lorsque nous voyons l’Etat de délabrement et d’insécurité généralisée dans le quel notre pays de trouve actuellement, je crois que le patriotisme de chacun sera au rendez-vous pour qu’il ait des concessions nécessaires, des engagements pour que nous arrivions à la paix.»

La Rédaction