Le dialogue républicain et inter-centrafricain en cours a fait couler déjà beaucoup d’encre et de salive aussi bien qu’au sein de la classe politique qu’au sein de la population centrafricaine avant même sa tenue. Le choix des participants, le décret portant la composition du comité d’organisation, illustrent à suffisance la dédifférenciation  de ce dialogue.

Ce dialogue doit déterminer un avenir meilleur de la République Centrafricaine, une République où règnent la paix et la quiétude. C’est pourquoi, le peuple centrafricain attend des solutions définitives et durables de cette crise militaro-politique qui n’a que trop duré à la fin de ce dialogue.

Beaucoup de Centrafricains pointent du doigt les politiques d’être à l’origine de ce malheur qui a frappé le pays depuis plusieurs décennies à cause de leurs intérêts personnels et non ceux du peuple qu’ils prétendent défendre dans leur politique. Les politiques centrafricains ne regardent pas dans une même direction en vue d’unir leurs forces et de combler leurs faiblesses pour défendre les valeurs de la République Centrafricaine.

Ce dialogue doit être effectivement une occasion de la réconciliation nationale entre les politiques centrafricains. Le président de la République Faustin Archange Touadera doit prendre en compte les propositions qui seront assorties de ce dialogue et faites par l’opposition. Les participants à ce dialogue doivent briser la barrière politique, ethnique, clanique, etc et ne se laisser guider que par le patriotisme qui va leur permettre de faire des propositions objectives pour taire les armes dans le pays.

Souvent les politiques centrafricains qui sont divisés à cause des intérêts personnels et égoïstes n’ont pas le courage de se dire la vérité en face. L’opposition ne fait que relever les faiblesses du pouvoir en place et lui parler en parabole dans des déclarations faites sur les ondes nationales et internationales. Cependant, le régime en place réplique à travers des marches pacifiques.

Il importe de souligner que les solutions de cette crise militaro-politique centrafricaine peuvent seulement venir des centrafricains eux-mêmes, réunis autour d’une table, se regarder droit dans les yeux, pour dire la vérité en face afin de trouver des solutions durables et pacifiques à cette crise. Les politiques qui conduisent le peuple centrafricain ne doivent pas toujours compter sur l’extérieur pour résoudre de cette crise politico-sociale en République Centrafricaine.

                                 Joseph Nzah