Ce mardi 9 mai, monsieur Daniel Nzewe tiens sa première conférence de presse pour montrer son point de vue par rapport à certains leaders du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) par rapport à leur dernière conférence en date du 2 mai 2023 sur leur non-participation aux élections municipales qui se préparent. Pour lui, ce bloc d’opposition n’est pas crédible pour porter la voix des centrafricains au vue de l’histoire de ses leaders dans la vie politique de ce pays.

Suite à la position du BRDC par rapport aux élections municipales,  exprimée lors d’une conférence de presse dans un passé récent Me Crépin Mboli-Goumba coordonnateur dudit bloc affirme que le BRDC se désengage des élections municipales à venir et fixe des conditions que je cite  : « d’entrée de jeu, le BRDC Bloc Républicain pour la défense de la constitution se désengage des élections et fixe des conditions : nous n’irons plus jamais à des élections alibis, affirme Crépin Mboli-Goumba qui est coordonnateur du BRDC. Les élections, on ne les fait pas par coquetterie, c’est d’abord un devoir démocratique. L’indépendance de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), la légitimité de la Cour constitutionnelle, la représentation des partis politiques de l’opposition dans ces différentes déclinaisons de l’organe qui sera en charge de l’organisation de ces élections-là, et nous disons que ces prérequis ne sont pas encore satisfaits », ce qui est ressorti de cette conférence.

Une position  qui ne semble pas  appréciable  pour Daniel Nzewe qui reproche tant de choses à ces leaders qui se sont regroupés dans un bloc d’opposition. A en croire ce dernier, tous ces leaders ont un passé qui ne leur donne pas de crédit pour porter la voix du peuple : « nous sommes tous des centrafricains dans cette salle, qu’est-ce que je reproche au BRDC ? Ceux qui portent le BRDC aujourd’hui, je les considère comme les criminels du peuple centrafricain et je pèse mes mots. Il ne faut pas faire la politique de l’Autriche, il faudrait que la jeunesse apprenne à dire la vérité et à appeler le chien par son nom », disait-t-il en justifiant ses propos par des faits historiques de l’histoire en passant par la naissance du FARE ( Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections)  en 2011, la naissance et la prise du pouvoir  par la SELEKA en 2013 où Nicolas Tiangaye a été officiellement le Premier ministre après la chute de François Bozizé.

Pour lui, les mêmes causes produisent des mêmes effets, donc Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye et Crépin Mboli-Goumba ne sont pas des personnes crédibles pour porter une revendication au nom du peuple centrafricain.  Car ils ont contribué à la peine du peuple meurtri par la crise en 2013, sans pour autant dénoncer  ses souffrances. Il a retracé l’histoire de chacun d’entre eux selon son époque et prévient aux centrafricains la vigilance. 

Concernant les élections locales, Daniel Nzewe affirme qu’avec ou sans la participation du BRDC aux élections municipales, les élections auront bel et bien lieu : « c’est leur liberté d’aller aux élections tout comme de refuser » rassure-t-il en évoquant le cas du Benin.

Il conseille aux centrafricains de faire un bon choix, prendre des initiatives pour soutenir le Chef de l’Etat qui fait de son mieux pour sortir le pays du trou.        

Belvia Esperance Refeibona