Le tabloïd de la situation des droits de l’homme en Centrafrique ne cesse d’être teinté par des violations. Selon le monitoring de la division des droits de l’homme de la Minusca, la plus part des violations des droits de l’Homme sont causés par les groupes armés.

Entre les 15 et 28 février 2022, la division des droits de l’homme de la Minusca a documenté et vérifié 27 incidents représentants 38 violations ayants affectés 97 victimes. Ce nombre élevé des victimes s’explique par des attaques sur des convois humanitaires ou des passagers. Les acteurs étatiques sont responsables de la plus part des incidents par contre les groupes armés qui sont signataires de l’APPR sont aussi auteurs des violations.

Au cours d’une conférence de presse le mercredi dernier, Vladimir Monteiro a fait savoir que « pour ce qui est des droits de l’homme, la Minusca a un mandat de documentations de violations des droits de l’homme. C’est ce que fait régulièrement cette institution. Les données sont communiquées aux autorités »

Concernant le dépassement du délai détention provisoire

 « Il y a un travail d’interaction avec le gouvernement pour que ces violations des droits de l’homme baisse en Centrafrique. A cet effet, il y a des formations qui sont faites sur les droits de l’homme auprès des éléments des forces de sécurité intérieure, et une rencontre a eu lieu avec le Procureur de Bimbo pour qu’il y est des visites à la brigade de gendarmerie et au centre pénitentiaire de Bimbo afin de voir la question de dépassement du délai de la détention provisoire pour certaine personne », a précisé le porte-parole de la Minusca.

La Minusca documente, informe, saisie et transmet les différents rapports au gouvernement, notamment au ministère de la justice et en charge des droits de l’homme. Le gouvernement a cette responsabilité de traduire et de poursuivre ceux qui sont présumés auteurs de ces violations des droits de l’homme.

Même si la capacité de nuisance des groupes armés est considérablement réduite ils continuent de commettre des violations sur la population civile. Il est important que les autorités prennent des mesures idoines et d’y mettre un terme à ces violations.

Assimby Komodou