Plusieurs organisations féminines ont organisé une marche jeudi 10 décembre 2020 pour réclamer la paix, les élections apaisées et inclusives ainsi que la fin des violences faites aux femmes et aux filles. Ceci dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

Plusieurs activités ont marqué la fin des 16 jours d’activisme, commémorés ce jeudi 10 décembre 2020. Dans la matinée, plus de 3000 femmes et hommes ont marché de la place des Nations-Unies au stade Omnisport en brandissant des messages de paix, de fin de violences contre les femmes et pour les élections libres et apaisées.

Des organisations féminines ont débattu des questions des violences sexuelles basées sur le genre à l’Alliance Française de Bangui sur le thème : « Brisons le silence. Unis et engagés pour prévenir, dénoncer et sanctionner les violences sexuelles et basées sur le genre en République centrafricaine ».

A cette occasion, l’Agence française de développement (AFD), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Fond des Nations unies pour la Population (UNFPA), ONU femmes, en partenariat avec la fondation Pierre Fabre, la Fondation de Panzi, la Fondation du Dr Mukwege et l’Institut francophone pour la justice et la démocratie ont mené cette action commune pour sensibiliser les partenaires internationaux, locaux et la population à mettre fin aux violences sexuelles et basées sur le genre.

« Nous avons uni nos voix pour lancer un message fort d’engagement qui consiste à mettre fin à la violence à l’égard des femmes », a dit Amandine Roch de l’ONUFEMME.

Les violences sexuelles faites aux femmes indignent les participants à ces différentes manifestations comme Denise Brown, Représentante adjoint du secrétaire général des Nations-Unies et Coordonnatrice Humanitaire qui soutient que « chaque 60 minutes en Centrafrique, les femmes sont violées. Nous devons briser le silence sur cette pratique ».

Les messages de sensibilisation ont été lancés par les réfugiés urbains et les retournés centrafricains de refuge dans les pays limitrophes. Ces messages invitent les communautés à mettre fin aux violences contre les femmes et les filles.

Fridolin Ngoulou