Le 1er Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) est désormais opérationnel. Le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra a présidé mercredi 7 février 2024 au camp Kassaï à Bangui, la cérémonie de port de béret du 1er BIR, synonymes de leur opérationnalisation.

Depuis son accession à la Magistrature de l’Etat, le Président Faustin Archange Touadéra ne ménage aucun effort en faveur de la montée en puissance des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Cette volonté s’est matérialisée par la création de plusieurs bataillons dont le dernier est le Bataillon D’Intervention Rapide.

Cette unité d’élite du BIR est chargée de mener des opérations difficiles en vue de protéger non seulement les institutions démocratiquement établies mais aussi, défendre la libre circulation des personnes et des biens.

La cérémonie a vu la présence du ministre de la Défense Nationale et de la Reconstruction de l’Armée, Rameaux Claude Bireau, du Général de corps d’Armée Zéphirin Mamadou, Chef d’État-Major des Armées, du Contrôleur Général de la Police Bienvenu Zokoue, Directeur Général de la Police Nationale, des Officiers Généraux, le Lieutenant-colonel Arnaud Mossaba 2, du représentant du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, des Chefs de Bureau de l’Etat-Major des Armées et des Chefs de Corps.

Cette cérémonie a été précédée de l’installation du Chef de Corps du 1er BIR et son Adjoint, respectivement le Capitaine Michael Listher Lazaret et le lieutenant Evrard Kparambeti.

L’armée de plus en plus aguerrie

L’Armée centrafricaine, autrefois disloquée monte en puissance depuis 2016, après sa dissolution en 2013, suite à la prise de pouvoir par les armes de la rébellion Seleka.

Depuis 2017, cette armée dispose d’un plan qui permet de recruter, former et déployer les forces de défense et de sécurité dans les villes de province autrefois occupées par des rebelles.

Ce plan qui vise à disposer d’une armée de garnison est soutenu par plusieurs partenaires dont la Minusca, l’EUTEM-RCA, les forces bilatérales russes, rwandaises ainsi que plusieurs autres qui accueillent la formation de l’armée sur leur sol comme la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Maroc, les partenaires traditionnels les Etats-Unis et la France.

Jean Ngbandi