Le Fonds au profit des victimes de la CPI en RCA a partagé avec les journalistes et partenaires sur les rôles et les défis dudit Fonds. 

Les multiples conflits armés en Centrafrique ont provoqué des milliers des victimes. Ces victimes vivent aujourd’hui dans une vulnérabilité qui ne dit pas son nom. Elles ont besoin des assistances multiformes en plus de la justice pour favoriser leur réintégration en tant que citoyen et surtout de leur redonner l’espoir à travers une assistance réparatrice.

Plusieurs organisations se mobilisent pour apporter secours à ces personnes qui sont des victimes des violences sexuelles et celles qui ont perdu leurs biens ou leurs parents. Parmi ces organisations, on retrouve le Fonds au profit des victimes de la Cour Pénal Internationale. Ce Fonds a réalisé plusieurs activités dans le cadre d’assistance à Bangui et dans cinq (05) préfectures à savoir la Lobaye, l’Ombella M’Poko, Ouham, Ouham Pendé et la Kémo.

Pour donner l’occasion au public d’avoir une idée sur les réalisations effectuées par ce Fonds, un café média a été organisé le mercredi dernier à Bangui par l’équipe dudit Fonds afin d’informer les professionnels des médias et les partenaires sur l’état d’avancement des activités. Les activités ont commencé par programme pilote qui a pris en compte 200 victimes survivantes de viols et violences sexuelles, les plus vulnérables, en situation d’urgence et victimes de crimes de 2002-2003 pour en fin s’ouvrir avec un programme d’assistance multi annuel.

« Le programme d’assistance  multi annuel prend en compte des actions intégrées et holistiques autour de : l’appui médical, la réhabilitation psychologique, l’appui nutritionnel et alimentaire des victimes séropositives au VIH-Sida sous traitement antiviraux, l’éducation des dépendants des victimes, le développement des activités économiques et la contribution au logement de victimes déplacées sans abris » a expliqué Bertin Lukeba, chargé des programmes du Fonds au profit des victimes de la CPI  en RCA

Cependant, dans les différentes actions participatives et répartitrices par l’équipe du Fonds au profit des victimes, il ressort que certaines zones sont inaccessibles à cause de la restriction  de covid-19, de la dégradation des routes et de l’insécurité. Une situation qui représente un obstacle majeur à la couverture totale du pays par les activités dudit Fonds. Toutefois, toujours selon Bertin Lukeba les survivants font face à d’autres difficultés à l’exemple d’un suivi juridique. Ce fait qui ne relève pas de la compétence de ce Fonds mais fait appel à d’autres assistances de la part des certaines organisations. 

Brice Ledoux Saramalet