Communiqué de presse : La Constitution est le document fondamental d’une démocratie, un document qui protège un système de gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple et qui préserve ses droits, y compris son droit de choisir ses dirigeants.

Il est essentiel que toute modification proposée à une constitution soit menée dans le cadre d’un processus ouvert transparent, libre et équitable dans lequel les électeurs ont la possibilité de faire un choix éclairé et sans contrainte.

Lors de sa rencontre avec Son Excellence le Président Faustin Archange Touadera le 6 juin, l’Ambassadrice Mahoney a souligné l’importance d’un processus de référendum constitutionnel transparent, libre et équitable qui reflète la volonté du peuple centrafricain. FIN

Comment interpréter cette position ?

Cette position a crée de confusion dans la tête des opposants à ce projet des réformes constitutionnelles et demandent d’ailleurs aux USA de revoir leur copie.

Pour nombreux opposants à ce projet, cette déclaration est une carte blanche donnée au pouvoir d’atteindre ses objectifs.

Mais, d’après des diplomates américains qui se sont confiés à l’Oubangui Médias, les USA tiennent à la notion de la démocratie qui est un pouvoir du peuple qui peux l’exercer directement par le vote ou par intermédiaire à travers les élus de la Nation. Mais, cette position ne donne pas une carte blanche pour un quelconque troisième mandat car, « on en a pas là », dit un diplomate.

Le pays est convoqué aux urnes le 30 juillet pour un vote référendaire en vue de se prononcer sur la nouvelle constitution dont les travaux préparatoires ont commencé il y a plus d’un an. Cependant, le président Touadéra dispose encore de trois ans pour terminer son 2e mandat.

Une partie de l’opposition s’oppose déjà à ce projet et à la sortie médiatique des USA.

Jean Ngbandi