Extraction du sable, une activité qui génère de l’argent permettant aux jeunes désœuvrés de subvenir à leurs besoins. C’est le cas de Thomas Boas qui exerce cette activité depuis plus de 13 ans. Oubangui Médias s’est intéressé à ce dernier qui est fier de son métier qui lui permet de s’occuper aux besoins de sa famille malgré les risques énormes.

En République centrafricaine (RCA) des jeunes s’intéressent de plus en plus au métier de transport de sable.

Né le 22 mars 1984 à Bangui, célibataire et père de trois enfants, Thomas Boas a commencé le métier de transporteur de sable communément appelé « Tô mboutou »,  depuis 2010, il arrive à supporter les besoins de sa famille grâce à métier.

Comme on dit souvent, « il n’y a pas de sot métier », Thomas se reconnait dans cette citation. « Bien sûr au début ce n’est pas facile pour moi de faire ce travail, mais je m’efforçais toujours et maintenant grâce à cela, je suis devenu utile dans ma famille ainsi que dans la société », nous a lâché Thomas Boas avec une émotion au visage.

Selon ce dernier, un camion de sable coûte 30.000 et la moitié c’est à 15.000 FCFA. Après plusieurs années, Thomas Boas a mis en place une équipe de plus de 5 personnes qui travaillent d’une manière journalière. Ceux-ci peuvent évacuer trois à quatre camions par jour pendant la saison sèche.

Toutefois, ils rencontrent des difficultés surtout pendant la saison pluvieuse où il est difficile pour eux d’extraire des sables en grande quantité.

Même si, Thomas Boas ne nous a montré son chiffre d’affaires et combien il paye ces journaliers, quelques témoignages nous font savoir qu’il gère bien son équipe contrairement aux autres. C’est pour cette raison que son témoignage a atteint Oubangui Médias.

Ce n’est pas tout, Thomas Boas est passionné par le film, il est aussi l’un des acteurs du film de long métrage réalisé par Pascaline à l’Alliance Française de Bangui en 2021.

Thomas Boas  lance un appel aux jeunes  centrafricains qui après leurs études attendent l’intégration dans la fonction publique de ne pas miser seulement sur l’Etat qui n’a pas la capacité de prendre tout le monde dans la fonction publique.

Il demande par ailleurs au Gouvernement d’appuyer des pareilles initiatives afin que ces entrepreneurs puissent embaucher d’autres jeunes aussi pour contribuer à  l’économie de ce pays.

Josée Kounda-Gboumbi