Le vendredi 5 mai, à l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, le Département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC) a célébré en différé les 15 ans d’existence de département lors d’une journée porte-ouverte. Ci-après les propos du représentant des ressortissants et étudiants.

Mot du Représentant des ressortissants du DSIC (Fridolin Ngoulou), à l’occasion de. Journée porte ouverte, marquant le 15e anniversaire de ce département.

Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation technologique

Monsieur le ministre de la Communication et des Médias

Monsieur le Recteur de l’Université de Bangui

Messieurs les Doyens,

Distingués invités en vos rangs et grades, tout protocole respecté

Chers invités ;

Mesdames et messieurs.

Au nom des ressortissants et étudiants du département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC), je vous souhaite la bienvenue à cette journée porte-ouverte, organisée dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la Presse le 3 mai et pour marquer les 15 ans d’existence de ce département.

Le gouvernement Centrafricain, après avoir analysé les recommandations des premiers états-généraux des médias de 2007 a manifesté la volonté politique en 2008 pour créer au sein de la Facultés des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Bangui, le DSIC avec l’appui de l’Unesco.

Le 23 mars 2009, le DSIC a été lancé ici, en ce lieu. Les artisans de la création de ce département sont encore là, même si le ciel a rappelé certains.

Je voudrais parler du Président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadera, Premier ministre à l’époque et précédemment Recteur de l’Université de Bangui.

Je citerais aussi l’actuel Président de l’Assemblée nationale, le Pr Simplice Mathieu Sarandji, à l’époque Directeur de Cabinet de l’ancien Premier ministre Faustin Archange Touadera. Le Pr Sarandji avait aussi servi comme Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines et Secrétaire Général de l’Université de Bangui au moment de l’élaboration du projet de la création du DSIC.

Le député Amboise Zawa, à l’époque Ministre de l’enseignement supérieur et bien d’autres acteurs et professionnels des médias.

Je ne manquerais pas de citer AVEC TRISTESSE, l’ancien ministre d’Etat de la Communication, le feu Cyriaque Gonda, l’ancien Recteur de l’Université de Bangui, le Professeur Gustave Bobossi Serengbe ainsi que l’ancien président du Haut Conseil de la Communication Pierre Samy Mackfoy pour leurs contributions à l’ouverture de ce département. PAIX A LEURS AMES.

Ce rappel pour nous ressortissants et étudiants est important car les mêmes acteurs qui ont contribué hier à la création du DSIC, peuvent aujourd’hui s’investir pour son développement.

Messieurs les ministres

La Centrafrique doit se réjouir de notre formation 15 ans après l’ouverture de ce département. Plus de 250 journalistes sont formés. Certains collègues nous ont quittés tôt, même des enseignants et personnel d’appui. Paix à leurs Ames.

Nous profitons de cette activité pour remercier les autorités, les partenaires et les enseignants pour leur contribution efficace à notre formation. Nous remercions les partenaires qui se sont investis et qui continuent aujourd’hui à appuyer à la limite de leurs moyens ce département.

Après 15 d’existence, nous avons rajeuni et changé l’image de la presse centrafricaine. Les ressortissants ont su s’imposer dans l’espace médiatique centrafricain voire de la sous-région et ont relevé les défis du professionnalisme.

Nous remercions de vive voix le ministère de la Communication et des médias qui recrute et intègre chaque année dans la fonction publique des ressortissants du DSIC.

Nous saluons aussi l’actualisation du programme d’enseignement au DSIC qui a pour conséquence l’ouverture de ses portes à certains ressortissants comme chargés des cours.

Messieurs les ministres, distingués invités

En dépit de ces exploits, le DSIC connait des difficultés en termes d’infrastructure et de ressources humaines. C’est pourquoi, nous sollicitons l’appui multiforme de tous les partenaires réunis ici ainsi que l’appui renouvelé du gouvernement. Nous invitons particulièrement le gouvernement à poursuivre son engagement en appuyant ce département qui a vocation aussi à former des professionnels de la Communication et du marketing et bien d’autres.

A travers cette activité, nous invitons le gouvernement à s’investir davantage pour ériger ce département en une ECOLE DU JOURNALISME OU UN INSTITUT ; pour rendre opérationnel le niveau de master; pour équiper l’école afin de lui faciliter l’installation d’une radiotélévision école pouvant renforcer les travaux pratiques des étudiants.

Nous souhaitons vivement que le gouvernement reprennent les discussions pour la formation des enseignants et étudiants dans le cadre de la coopération avec l’ambassade de France et bien d’autres partenaires et amis de la Centrafrique. L’école publique de journalisme de Tours (France) dont je suis l’un des ressortissants n’a pas définitivement fermé ses portes aux étudiants et enseignants du DSIC.

Pour nous, ressortissants et étudiants, cette commémoration est une occasion pour consolider nos liens. Nous allons dans les jours qui viennent mettre en place et très rapidement l’association des ressortissants du DSIC qui pourra servir de pont entre les ressortissants, les autorités académiques ainsi que les autorités politiques et les partenaires du pays.

Je ne saurais terminer mon mot sans remercier toutes les bonnes volontés qui ont contribué pour la réussite de cette activité.

Je vous remercie