C’est lors d’un échange avec les professionnels de la communication le vendredi 29 juillet que le Docteur Valentin Nepanga,  chef de service de la promotion de santé au ministère de la santé a annoncé la prochaine campagne vaccinale contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 59 mois et le vaccin COVID pour les personnes âgées de 15 ans et plus.  Cette campagne de vaccination aura lieu du 5 au 8 août sur toute l’étendue du territoire national.

Étant donné que les vaccins renforcent la protection de l’organisme humain face à des maladies épidémiques et pandémiques, le ministère de la santé planifie une deuxième campagne de vaccins polio pour les enfants de 0 à 59 mois dans tous les districts sanitaires du territoire national.

Une autre campagne vise les adultes de 15 ans à se faire vacciner gratuitement contre la COVID 19, une maladie très dangereuse qui a marqué l’histoire de l’humanité et qui continue de sévir dans certains pays du monde ainsi qu’en Centrafrique.

Pour ce faire, les parents sont priés de laisser vacciner leurs enfants contre la poliomyélite, car c’est une maladie très dangereuse qui détruit l’enfant. Un enfant vacciné régulièrement est un enfant sain même s’il tombe malade ou s’il fait des malaises, il a plus de chance à se rétablir rapidement parce que son système de protection est renforcé par les vaccins.

Par contre, l’enfant qui n’est pas vacciné régulièrement devient de plus en plus faible. Il ne résiste pas trop à la maladie et il est exposé à toutes maladies.

Jusqu’en avril 2022, le pays a enregistré 5.989 cas de COVID 19 ce qui pousse à croire aux dangers de cette maladie. Cette pandémie circule toujours à l’heure où nous nous sommes. Mais plusieurs personnes ne respectent plus les gestes barrières. Cependant, la COVID 19 est toujours là et on ne sait qui est porteur de ce virus.  Face à une telle situation, le vaccin contre la COVID 19 serait de très grande importance pour nous protéger contre d’éventuels cas de contamination. Car la Centrafrique est un pays où la surveillance sanitaire reste faible.

Le ministère de la santé dispose d’une quantité importante pouvant couvrir 95 % de la population centrafricaine et cette dose sera disponible à tous ceux qui veulent se faire vacciner et vacciner leurs enfants. Il est temps que le centrafricains prennent conscience de sa santé afin d’accepter de se faire vacciner.

Belvia Espérance Refeibona