Parallèlement à la célébration de la Journée Mondiale de la santé qui a eu lieu le, 7 avril de chaque année, le coordonnateur du projet SENI Plus qui est une composante importante du ministère de la santé informe sur les grandes activités prévues dans le cadre du mandat dudit projet qui a une durée de cinq années. Ces informations sont communiquées lors d’une conférence de presse du vendredi 7 avril dans l’enceinte du ministère de la santé et de la population.

Le projet SENI Plus est un projet du gouvernement centrafricain d’appui à la réforme du système sanitaire qui a reçu un financement de 70 millions de dollars de la part de la Banque Mondiale, un partenaire indéfectible et crédible de la Centrafrique. Un financement qui est effectif grâce aux résultats du précédent projet dénommé « PASS » Projet d’Appui au Système Sanitaire en 2012 puis « SENI » en 2016 et « SENI PLUS »  pour cette année. Ces projets ont apporté une certaine reformes au niveau du ministère de la santé publique et de la population.

L’objectif principal du projet SENI est la « Réduction de la mortalité materno-infantile» qui reste un défi pour la Centrafrique car beaucoup de femmes et de nouveaux nés meurent dans des conditions atroces. Pour ce faire, le projet a permis au Chef de l’Etat de prendre un décret favorisant les femmes et les enfants tout en mettant quelques dispositifs au service de cette frange de la population. C’est ce qu’affirme Dr Adolphe Kossi-Mazouka coordonnateur de la cellule technique nationale du projet SENI : « à travers le projet SENI, le gouvernement a mis certains mécanismes en place. Il s’agit d’abord du décret présidentiel que le Chef de l’Etat a signé pour demander à ce que les enfants de 0 à 5 ans puissent aller au niveau des formations sanitaires se soigner gracieusement parce que c’est pris en charge par ce projet, que les femmes enceintes, puissent aller se faire soigner gratuitement, bénéficier des examens complémentaires y compris les cas de la césarienne qui sont pris en charge. Il y’a aussi les femmes allaitantes jusqu’à l’âge de six mois qui peuvent bénéficier des soins gratuits au niveau des formations sanitaires. Il y’a aussi un autre volet qui s’occupe de la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre pour leur permettre de recouvrir  leurs dignités », a-t-il précisé.

Entretemps, le projet SENI a plusieurs composantes qui lui permettent de mener à bien son mandat. Il s’agit entre autres, des aspects liés à la mise en œuvre du financement basé sur la performance, les aspects liés à la  prise en charge des violences basées sur le genre et la sous-composante chargée de la réhabilitation des formations Sanitaires et des aspects liés à la réforme du système sanitaire. Quant à la réhabilitation, certaines formations sanitaires ont été identifiées. C’est  dans ce contexte que le centre de santé de Grimari a été innové et sera bientôt inauguré. En  outre des aspects susmentionnés, ledit projet s’occupe également du renforcement de  l’équipement du plateau technique de toutes les formations sanitaires des zones du projet et renforce leurs approvisionnement en médicaments pour des soins aux malades.

Le projet SENI couvre cinq régions sanitaires et 15 districts de santé qui suivent ; la Région Sanitaire Numero 2 comporte les districts  de Berberati, Sangha Mbaéré, Bouar, Baoro, Carnot, Gadzi et  Baboua-Abba. Région Sanitaire numéro 3 : districts de Bozoum-Bossemptele et Paoua ; Région Sanitaire numéro 4 : districts de Bambari, district  de Gimari-Kouango, district de la Kémo ; Région Sanitaire numéro 5 avec les districts de Bamingui-Bangoran ; Région Sanitaire numéro 6 avec les districts sanitaires de Mobaye- Zangba, Alindao-Mingala et Kémbé-Satema.

Belvia Espérance Refeibona