Dans le souci de mieux communiquer et de sensibiliser autour des élections locales annoncées pour l’année 2023, une réunion de travail a eu lieu à Bangui ce mercredi 28 septembre 2022 au cabinet du Ministre de la communication et des médias. En présence du Dr Serge Ghislain Djorie et l’équipe de la division communication de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) conduite par le Rapporteur Général et porte-parole de cette institution M. Théophile Momokoama.

Cette rencontre a pour but de conjuguer les efforts et une synergie de communication et de sensibilisation en vue de faciliter la diffusion des informations autour de ce grand rendez-vous.

Après ces échanges entre les deux parties suivies des orientations données par le membre du gouvernement, l’équipe de l’A.N.E, le Directeur de cabinet du Ministre ainsi que le Directeur Général de la Télévision nationale se sont réunis à nouveau dans une séance de travail technique pour définir la stratégie à mettre en place.

A l’issue de ces échanges, un agenda de travail a été élaboré et les acteurs des deux parties se sont engagés à rendre concrète cette vision de service public de l’Etat à travers une coopération axée sur les résultats. Une mission d’audit du Projet d’Appui au Processus Electoral séjourne à Bangui, capitale de la République centrafricaine depuis le vendredi 09 Septembre 2022. L’expert en charge de cette mission, Monsieur Marcel Masferrer Pascual a procédé dans la journée du mardi 20 septembre 2022, dans la salle de conférence de l’A.N.E, à une première présentation des résultats des travaux qu’il a menés.

La séance de présentation a essentiellement mis un accent sur les résultats obtenus dudit projet, avant d’ouvrir sur différentes recommandations tendant à solliciter de nouvelles mobilisations de fonds pour le soutien à apporter au processus électoral en cours.

A l’issue d’un séjour de travail d’exploitation de la documentation, d’entretiens avec les parties prenantes à la mise en œuvre du projet la séance de présentation des conclusions préliminaires et des premières recommandations de la mission d’audit du P.A.P.E.C s’est déroulée en présence de son Conseiller Technique Principal, Monsieur Sidi Diawara, du Représentant résident du P.N.U.D en Centrafrique, du Président de l’A.N.E, des représentants de la société civile, ainsi que des commissaires électoraux de l’Autorité Nationale des Elections. Selon le consultant Marcel Masferrer Pascual, sa mission consiste à passer au peigne fin la gestion du PAPEC depuis sa mise en place en 2018, à ce jour. Ce rapport a-t-il indiqué, permettra au principal bailleur qui est l’Union Européenne de se rendre compte des difficultés rencontrées avant d’envisager le prochain programme de partenariat. Le président de l’A.N.E Dr. Mathias Barthélemy Morouba a pris part le lundi 19 septembre 2022, à une téléconférence avec les représentants de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ; étaient présents : Mesdames et Messieurs André Abel Barry, Julia Tortel, Saïdou, Alpha Kane et Sabine Mengue Abossolo.

Le but de cette rencontre était de renouer le partenariat entre l’OIF et l’A.N.E.

Rappelons que la francophonie ne se résume pas seulement à la promotion de la langue française et la mise en œuvre d’une coopération éducative et culturelle au sein de ses Etats membres. Elle contribue également à l’ancrage et à l’affermissement de la démocratie ainsi qu’à l’enracinement de l’Etat de droit dans l’espace francophone. Ses contributions sont un appui à la tenue des élections fiables et transparentes, garantissant une vie politique apaisée. Ce soutien de l’OIF vise par ailleurs à accompagner tous les acteurs impliqués dans les processus électoraux.

La vie politique apaisée passe aussi par l’existence d’une vraie Société civile, qui, aujourd’hui a pris toute sa place dans le dispositif institutionnel de la Francophonie. C’est à ce titre que l’OIF est disposée à soutenir l’A.N.E dans le processus des élections en cours de préparation, aux fins de la tenue des scrutins libres, fiables et transparentes, pour l’instauration d’une vie politique apaisée, la promotion d’une culture démocratique à la base et le plein respect des droits de l’Homme en République centrafricaine.

Source/ANE