Le Conseil Norvégiens pour les Réfugiés (NRC) a assisté vendredi 5 mars 2021 au moins 228 ménages déplacés dans le lieu de regroupement de l’église du Christ de Gobongo 2 dans le 4e arrondissement de Bangui.

Ces déplacés ont fui les dernières violences survenues le 13 janvier 2021 dans les villages Yassinda, Yassara, Nguito-Source, Voudambala, Bangui-Kpoko, Gborogboro et Pindao. Ils sont à majorité constituée des femmes et des enfants.

Ces ménages reçoivent pour la première fois des articles essentiels de la part du NRC, dans le cadre de son programme d’urgence. « Ces personnes ont quitté précipitamment leurs villages, ils n’ont rien emporté c’est pourquoi NRC a mis en place un programme d’urgence. Nous avons privilégié dans les distributions les personnes vulnérables, âgées et les familles nombreuses. Mais tout le monde a été servi. C’est un kit qui leur permet d’avoir de dignité, pas à vendre », a précisé Chanel Igara, chargé de communication du NRC.

Chaque ménage a reçu trois assistes creuses, trois assiettes plate, un bâche, deux couvertures, cinq gobelets en plastique, un bidon de 25 litres, une louche, cinq cuillère à soupe, deux marmites deux moustiquaires, deux nattes, un sac vide, une pagne de 6 yards, six savons toilettes de 75g, trois savons lessive de 400 Gr  et un sceau  plastique.

Le coût total de ces kits sur le marché de Bangui fait par ménage 54.400 FCFA.

Patient Ferry Sanga, secrétaire général de ce lieu de regroupement exprime sa satisfaction. « C’est la première fois d’avoir des kits des humanitaires et nous sommes satisfaits pour ce geste. Seuls quelques églises nous ont assisté en vivre mais depuis là, pas d’appui des autres acteurs humanitaires ni du gouvernement », a-t-il fait savoir.

Sur ce lieu de regroupement, plusieurs autres problèmes sont relevés : Manque d’eau potable, manque d’accès aux soins. Plusieurs cas d’infection pulmonaire, de la diarrhée et du paludisme sont enregistrés. Deux femmes enceintes sur 11 ont déjà accouché dans des conditions difficiles.

Ces déplacés de dernières violences lancent un appel aux ONG de leur venir en aide en fournissant de l’eau potable et des soins et au gouvernement de rétablir la sécurité et faciliter leur retour.

Fridolin Ngoulou