La Mairie de Bangui dans son rôle régalien en présence de Raymond Émile Gros Nakombo, Maire de la ville, accompagné du maire local Aladji Dodo a présenté officiellement ce Vendredi 26 Août 2022 au commissariat du 3e arrondissement, les membres du bureau des marchés du Km5 centre, Mamadou M’baïki, et Kokoro.

En effet, depuis les crises militaro-politiques de 2014, les marchés du Km 5, n’ont plus les représentants légales pour administrer les commerçants qui exercent leurs activités quotidiennes, après moultes rencontres, les autorités centrafricaines ont pu organiser la gestion des marchés.

Selon Raymond Émile Gros Nakombo, Maire de la ville de Bangui : « L’évènement d’aujourd’hui est vu comme si nous venons installer les hommes et les femmes qui doivent gérer les marchés. La gestion des marchés est sous tutelle de la mairie de Bangui ; l’Autorité de l’Etat doit se faire sentir aussi au sein d’un marché, pour qu’elle soit effective, il faut que des organes légaux installés d’une manière légale ; c’est ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui. Je voudrai aussi dire que l’association des Koli/Ouali Gara est organisée par des textes qui doivent être respectés liant la mairie de Bangui et cette dernière », précise-t-il.

Cependant certains marchés du 3e arrondissement restent insalubres par manque d’entretien, des moyens d’installation. Le nouveau bureau prendra en main ces difficultés afin de remonter au niveau de la Mairie Centrale de Bangui.

Anoun Sakhin Tokisse, 2e vice-président du bureau donne ses expressions : « Nous sommes choisis juste pour ramener le pouvoir de ces marchés afin que chacun prenne sa responsabilité », ajoute-t-il.  Autrement dit, il demande à tous les commerçants, le respect des textes et règlement intérieur mis en place pour le bon fonctionnement du marché afin de ramener l’autorité de l’Etat.

Si la Mairie peut soutenir la fédération nationale de koli-ouali gara à travers un renforcement des capacités pour que chaque membre du bureau assume son rôle, c’est aussi l’attente des commerçants.

Le marché du km 5 reste cependant, le poumon économique en République Centrafrique.

Eliphaz Niamazime