Depuis un certain moment, le Terminus Sud du Centre-Ville pour les autobus de Bimbo, avec un petit abribus n’est plus en service. L’évidence est que chaque terminal de sortie ou d’entrée de ville, doit nécessairement avoir un terminus pour désengorger le flux de mouvements des citoyens centrafricains et développer l’économie du pays.

En effet, ces autobus ne s’arrêtent guère, pourtant la gare prévue par la municipalité de Bangui est quasi vide. Généralement, le terminus engrange beaucoup de personnes en perpétuel mouvement d’aller et retour, cet espace exigu ou à sa proximité un bar vient d’être installé.

Ceci étant, la nature a horreur du vide, que la municipalité s’est laissée faire, que cet espace abandonné est occupé pour une autre activité lucrative.

A en croire certaines personnes, l’intérêt de la population est loin dans cet espace abandonné par la municipalité.  Normalement, la Maire a la gestion d’un programme comportant un aspect de construction des capacités, structuration et mise en réseau des acteurs de développement économique.

En occurrence, le développement des villes partout dans le monde est plus concentré par le concept auquel on fait référence, tout en intégrant le développement économique qui réunit sur le territoire les conditions propres à la création d’emplois, à des retombées économiques locales accrues, à une démarche de changement du niveau de vie, tout en préservant le cadre de vie et le milieu de vie des centrafricains.

Force est de constater aussi que la sortie Est de la ville, n’a proprement dit un terminus pour les autobus qui desservent les populations de Ouango, Ngaragba, Kassaï etc. Ces usagers de transport public ne sont pas à l’abri des intempéries, livrées et sont livrés à eux-mêmes.

Ceci étant, pour améliorer la qualité de vie des citoyens centrafricains, le plan directeur du développement de la ville pourrait également prévoir une politique d’accessibilité des services en tenant compte l’explosion de la population centrafricaine qui est estimée à plus de six (6) millions d’habitants, afin de satisfaire des besoins essentiels. Bangui compte près de deux millions d’habitants qui se bousculent pour avoir des transports en commun.

La souveraineté doit être manifeste face à des situations afin de nationaliser des espaces pour de l’utilité publique. Un Etat, fort est capable de transcender les problèmes fonciers pour le développement du pays. Et c’est ce que la population banguissoise demande à ses autorités.

Zarambaud Mamadou