Des Organisations de la société civile sont satisfaites des résultats de l’atelier initié par la Banque Mondiale sur la communication pour le développement, qui a pris fin ce vendredi 7 avril en la salle de la conférence de la  CNSS à Bangui.

Cet atelier avait pour objet de renforcer les capacités des participants sur les techniques de communication pour le développement dans leurs organisations respectives.

Ils étaient plus de 120 leaders et représentants des organisations de la société civile à y prendre part.

Durant ces deux jours, les participants ont été outillés suffisamment sur comment ils peuvent communiquer et défendre les différends projets soumis aux bailleurs en vue de décrocher des financements.

Jean-Jacques Matamalet coordonnateur de Centre pour l’information environnemental et le développement durable (CIEED) l’un des membres du comité technique de cet atelier, se réjoui des thématiques retenues pour cette circonstance :

« C’est une fierté pour moi  puisque c’est une première du genre de telle collaboration avec la Banque Mondiale qui a débouché sur l’organisation de cet atelier, et parmi beaucoup des sujets  nous avons identifié l’un qui est une réponse sur la carence en matière de la communication dans certaines organisations de la société civile. Vous conviendrez avec moi que la société civile est une partie prenante qui s’engage dans le développement, c’est pourquoi nous avons jugé judicieux de renforcer la capacité des participants qui éprouvent certaines difficultés en termes d’organisation et de communication afin de pouvoir mieux s’adresser au niveau de la Banque. Nous sommes tenus de dire que l’objectif est atteint et vu aussi l’engouement des participants nous pouvons bien sûr  le confirmer. »

Mamadou Zarambaud, coordonnateur adjoint du Médias, Démocratie et Développement Durable (M3D), a rassuré de mettre en œuvre les acquis de cette formation qui selon lui est bénéfique pour l’épanouissement des organisations de la société civile en RCA :

« Nous sommes très satisfait par cette initiative qui est juste un début pour mettre un peu le socle de cette fondation pour que nous puissions avoir une société civile qui est plus dynamique et performante afin de pouvoir initier des projets au profit de la population et que ces projets puissent être exécutés dans les normes pour que la population en bénéficie»

Soulignons qu’à l’issu de cet atelier, une plateforme des organisations de la société civile a été mise en place en vue de  pérenniser les acquis de ces assises. 

S’il faut le rappeler, l’objectif de la Banque mondiale est de lutter contre l’extrême pauvreté sous toutes ses formes et promouvoir la prospérité partagée. Pour y parvenir, la société civile représente l’acteur clé eu égard de son rôle dans la société.

 Christian-Stève SINGA