Une trentaine des jeunes filles leaders venues de différents arrondissements de Bangui ont pris part depuis deux jours dans un atelier d’échange sur les différentes formes de conflit et les mécanismes de résolution des crises dans la communauté.

Cette initiative vise à promouvoir le dialogue entre les communautés. Pour Solange Touabena vice-coordonnatrice de l’AWLIN, l’une des panélistes, la République centrafricaine est victime des conflits à répétition dont les personnes les plus touchées sont des femmes : « Si une femme se lève pour mener des actions en faveur de la paix, j’ose croire que cette paix sera durable. Puisque le cœur d’une femme est vraiment différent », a-t-elle souligné.

Très touchées de cet atelier, les participantes ont formulé plusieurs recommandations dont l’une est de renforcer les actions de cette paix tant recherchée par des centrafricains.

Ulrich-Geraldine Lemotomo, l’une des participantes n’a pas caché sa satisfaction : « Je suis vraiment ravie de cet échange qui m’a permis de comprendre beaucoup de choses surtout le rôle que doit jouer une femme dans sa famille, sa communauté et autres…, et comment consolider la paix et prévenir les conflits en rejetant les discours de haines et les manipulations ».

Fabiola Bagalama a indiqué pour sa part qu’elle sera une vectrice de la paix dans son arrondissement.

S’il faut le rappeler, la journée internationale de la paix a été instaurée par les Nations-Unies en 1981 et célébrée le 21 septembre de chaque année pour rappeler aux gouvernements et États la nécessité d’une paix dans un pays. Cette année en RCA plusieurs manifestations ont été organisées par le Conseil national de la jeunesse (CNJ-CA) en vue de célébrer cette journée.

Christian Steve SINGA