Aussitôt terminé, c’est aussitôt que le Gouvernement s’active à mettre en application les recommandations du Dialogue Réplucain. Tel est le cas de l’annonce de la réouverture de l’Ecole Militaire des Enfants de Troupe Georges Bangui (EMET G/B) faite le 1e avril 2022 par le Premier ministre, Felix Moloua lors de la présentation de son programme de politique générale.

Créée par le défunt Président de la République, Jean Bedel Bokassa le 21 septembre 1966, sa première promotion parmi lesquels figurent le Général de division Guy José Gaillouty, le Colonel P. Wako, Rufin Ngoumba, ….a formé plusieurs jeunes centrafricains qui sont maintenant des cadres civils et militaires.

Mais l’école l’EMET G/B a été en 2001 fermée suite au coup d’Etat manqué de l’ancien Président André Kolingba.

Ecole d’élite, sa réouverture est saluée par ses ressortissants et surtout par l’opinion nationale qui souhaite que le pays dispose à l’instar du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, …d’un établissement pour former les futurs cadres du pays.

Avant que cette décision de réouverture de l’EMET G/B soit matérialisée, des voix se sont aussi élevées parmi les Députés pour attirer l’attention de la hiérarchie militaire sur le critère de recrutement des futurs élèves.

Une formation générale et spartiate :

Installée avant sa fermeture au Camp Kassaï, l’EMET G/B était un établissement qui offrait des formations de la sixième en terminal (série confondue).

Les élèves recevaient une formation académique, morale et à la discipline militaire pour les façonner à être des responsables conscients. Pareillement, ceux de la classe de seconde et troisième profiteront des vacances de fin d’année pour suivre la formation de chef d’équipe et chef de groupes infanterie.

Nantis de leur Bac, CAP ou diplômes équivalents, l’enfant de troupe titulaire du diplôme de chef de groupe est nommé Sergent et est mis à la disposition d’un corps militaire ou envoyé dans une école des officiers.

Malheureusement que le texte régissant cette école n’a pas été appliqué comme voulu.

Aujourd’hui, on compte des généraux qui sont des anciens enfants de troupe (AET) et aussi des docteurs, des banquiers, des économistes, des ingénieurs, des enseignants, des magistrats,…

La réouverture de cette école est donc une chance que la RCA offrir à ses ressortissants un avenir meilleur du pays.

Après l’annonce par le premier ministre Félix Moloua, place maintenant à sa matérialisation.

Junior Max Endjigbongo