Du 13 au 14 février 2023, le comité interministériel s’est penché sur l’examen et la validation des deux documents à savoir le rapport sur la convention des droits de l’enfant et  du document de base commun actualisé.

Le document commun de base actualisé est le document qui présente la République Centrafricaine (RCA), l’Etat sur tous ces aspects. La convention relative aux  droits  de l’enfant est un instrument des droits de l’homme que notre pays a ratifié, comme a expliqué Julius Rufin Ngouade Baba, Chargé de Mission aux droits humains au Ministère en charge de la Justice, des Droits Humaines et de la Bonne Gouvernance.

Julius Rufin Ngouade Baba donne les raisons de la validation de ces deux documents : « La République centrafricaine avait déjà soumis le document de base commun à l’organisation des Nations-Unies mais pendant un certain temps, la RCA n’a pas pu soumettre ses rapports. Aujourd’hui, notre pays à l’obligation de soumettre un rapport unique mais qui vaut du troisième au septième rapport périodique ».

Il poursuit que cet exercice leur permet non seulement de valider ces deux documents mais aussi de redynamiser le comité : « Il existe un comité interministériel qui a été mis en place, présidé par le Premier ministre, ce comité est technique chargé de collecter les informations dans tous les ministères sectoriels et de rédiger ce rapport. Ce comité a eu d’énormes difficultés à fonctionner et à collecter des informations. Aujourd’hui, nous sommes en train de redynamiser ce comité qui est placé sous l’autorité du  ministre d’Etat à la Justice».

Après ce long moment de veille, ce comité aura du pain sur la planche avec plusieurs autres rapports en instance d’examen et de validation entre autres le rapport sur le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et de préparer l’évaluation universelle générale de la situation des droits de l’homme en Centrafrique.

Angela Pascale KOYAKANGUI