Lancement officiel jeudi dernier à Bangui du projet d’appui aux réformes électorales. Un projet financé par l’Union Européenne dans le but de soutenir le processus des élections municipales et locales en République Centrafricaine entre 2022-2023. Les bénéficiaires de ce projet sont les organisations de la société civile.

Initié par l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) et financé par l’Union Européenne, ce projet vise à accompagner l’action et le rôle de la société civile centrafricaine dans l’amélioration des processus électoraux en République Centrafricaine. Ceci par l’entremise du Réseau Arc-en Ciel, reconnu dans l’observation électorale en Centrafrique.

Selon le Directeur Général de EISA, ce projet de trois composantes est élaboré pour une durée de 15 mois. En tant que garant technique pour la mise en œuvre de ce projet, EISA mettra à la disposition des associations de la société civile des appuis nécessaires autours de ces trois composantes qui sont : Le suivi des recommandations et un plaidoyer pour des reformes électorales et institutionnelles, l’éducation civique et électorale, en fin l’observation locale qui, dans l’agenda du gouvernement constitue un point prioritaire.

« EISA garant technique pour la mise en œuvre de ce projet fera valoir son expérience dans l’appui aux organisations de la société civile centrafricaine en matière de réformes, de développement locale pour essayer d’accompagner les 17 organisations de la société civile partenaires sur ce long chemin », a renchérit Baidessou Soukolgue.

Sachant que la tenue des élections municipales et locales est fixée en septembre prochain selon le calendrier de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), le présent projet met un accent sur l’éducation civique et électorale et l’observation des prochains scrutins à venir. A en croire Me Barthélémy Mathias Morouba, président de l’ANE, son institution tient au respect de chronogramme pour que les élections municipales et locales se tiennent dans le délai imparti.

« Nous sommes en train de nous préparer, nous avons déjà un chronogramme qui est établi et rendu public depuis quelques mois. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de mise en œuvre de ce chronogramme. C’est vraie qu’il y a des difficultés mais ce sont des difficultés qui sont passagères surtout que bientôt tout va rentrer dans l’ordre », a-t-il souligné.

Le projet a été lancé par le président de l’ANE, en présence du Ministre en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation Bruno Yapande et du chef de Coopération de l’Union Européenne, représentant du chef de la Délégation de l’Union Européenne en Centrafrique.

Par Anthony-SIBANDA