La RCA dispose de vastes étendues de bassins sédimentaires encore inexplorés; ce qui constitue un atout important pour le développement des activités pétrolières. On note que le pays dispose d’une vaste étendue de bassins sédimentaires notamment au Nord, le bassin salamat et le bassin doséo, à l’Ouest, le bassin de Carnot, au Nord-Est, le bassin de Mouka-Ouadda  et au Sud le bassin de Ndoukou-Possel.

Le Centrafrique prochain réserve pétrolière d’Afrique Subsaharienne.

90 milliards de barils, tel est le potentiel du pétrole Centrafricain, d’après les estimations faites ces récentes années. Des résultats qui poussent le Président Faustin Archange Touadera à faire du Centrafrique un véritable pays pétrolier sur une période de 10 ans. Les premiers forages du pays ont été réalisés au début des années 1980 par la compagnie pétrolière Américaine : ESSO. En 2000 le Président Patassé attribue un permis d’exploitation à la compagnie Américaine Grynberg, qui finalement expire en 2004. Le pétrole de Gordil à la frontière Tchadienne est concédé par le régime de François Bozizé en 2012 aux Chinois de China National Petroleum Corporation. Ce dernier prétendra d’ailleurs plus tard qu’il a « été renversé à cause du pétrole » car il avait « donné le pétrole au chinois et c’est devenu un problème ». Selon les investigations, le pétrole Centrafricain oscillait entre 1 milliards à 5 milliards de barils présents principalement dans le sous-sol du Nord du pays. Quatre sites pétroliers prometteurs seront alors identifiés plus tard : il s’agit du site de Bagara, de Doséo, de Salamat et de Doha/Bango.

Les nouvelles estimations du pétrole dans le sous-sol Centrafricain, allant jusqu’à 90 milliards de barils, viennent redonner au Président Touadera et tout son peuple, l’espoir de voir le Centrafrique sortir de misère, se reconstruire et même atteindre un développement durable.

Pour atteindre la RCA envisager produire 2 millions de barils par jour soit une production annuelle de 60 millions de barils. Le prix de barils est d’environ 100 USD, les revenus de la filière pétrolière s’élèveront alors 6 milliards par mois soit 72 milliards USD par an. La constitution de réserve étant calculée à 25% de revenu du pétrole, le revenu réalisé pour le marché sera 54 milliards USD pour une réserve du revenu du pétrole est estimé à 18 milliards USD.

A cet effet, les investisseurs sont les bienvenus en Centrafrique.

Par Hugor Yanghurato (Journal Le Diplomate-Kigali)