La crise militaro-politique qui secoue la République Centrafricaine a occasionné de nombreuses conséquences. Ceci, non-seulement dans le plan politique et humanitaire mais aussi économique. Cette situation a provoqué aussi l’entrée du pays en récession.
Pour ce faire, le gouvernement se mobilise pour soutenir les entrepreneurs nationaux dont l’optique de booster l’économie nationale.
C’est dans cette lancée que plusieurs jeunes entrepreneurs centrafricains qui étaient en réseau et qui se trouvaient dans le secteur informel ont décidé de se mettre en collectif. Il est question pour ces derniers de réguler leur statut dans le cadre formel. Une manière aussi de travailler en étroite collaboration avec le ministère en charge des petites et moyennes entreprises en Centrafrique.
Pour ce faire, ils ont organisé leur première assemblée générale le vendredi 15 octobre 2021. Ladite assemblée générale a regroupé plusieurs jeunes entrepreneurs nationaux et s’était déroulée en la salle de conférence du ministère tutelle.
La mise en place de ce collectif est une manière de structurer ces jeunes entrepreneurs afin de bien les accompagner a indiqué le ministre des petites et moyennes entreprises en Centrafrique Mohamed Lawan : « Il est important que ces jeunes entrepreneurs se mettent en collectif. Cela va les permettre de bénéficier de l’accompagnement de l’État dans le cadre du Fond de national de garantie. Ce qui sous-entend qu’étant bénéficiaire de ce Fond, ces jeunes entrepreneurs à travers leur collectif pourront solliciter des crédits auprès des banques. Et, au cas où ils seront dans des difficultés de remboursement, ce Fond va les aider à faire face à ce problème ».
A l’issue de cette assemblée générale, ils ont adopté des textes statutaires et procédé à l’élection des membres du bureau de ce collectif pour un mandat de trois (03) ans renouvelable.
« Nous avons décidé de nous mettre en collectif pour que nous puissions travailler légalement en collaboration avec notre ministère de tutelle. Nous savons que le domaine de l’entreprenariat présente de risque en cas de faillite. Alors, étant en collectif, nous espérons travailler la main dans la main pour qu’ensemble nous pouvons contribuer au développement du secteur des petites et moyennes entreprises en Centrafrique », a expliqué Armand Koulayon, PDG de l’Entreprise Idéal Multi-Service, président dudit collectif.
Le collectif des jeunes entrepreneurs centrafricain est désormais le cadre idéal pour les jeunes entrepreneurs centrafricains. Ledit collectif va assurer la liaison entre le ministère des PME et les jeunes entrepreneurs. IL est aussi une plateforme qui permet de défendre et valoir les droits des petites et moyennes entreprises.

Brice Ledoux Saramalet