Les travaux des premiers états généraux du sport centrafricain qui ont commencé le 9 mars ont pris fin le samedi à l’assemblée nationale sous la présidence du représentant du premier ministre Maxime Balolou
Pour discuter des problèmes qui gangrènent le sport centrafricain et proposer des solutions idoines pour son relèvement, tous les acteurs du sport ainsi que les sportifs de toutes les disciplines confondues se sont retrouvés à Bangui pour passer en peigne fin les problèmes qui minent le milieu sportif centrafricain. Une initiative du ministre de la jeunesse et du sport qui vise à redynamiser le sport et faire de ce secteur un métier et un facteur économique.
Aristide Briand Reboas se dit satisfait de ces premiers états généraux : « Je rends grâce à Dieu pour la tenue de ces assises des états généraux. Le conseil des ministres m’avait autorisé à tenir ces assises et à prendre les décisions pour faire la table rase. Et comme a dit le chef de l’État, il nous appartient en tant que membre du gouvernement de faire des réformes et de pratiquer une politique de rupture avec les vielles pratiques. Nous allons laisser les vielles pratiques et repartir sur une nouvelle base qui devrait permettre de développer le sport et de créer un espace de convivialité pour favoriser le développement du sport », a-t-il fait savoir.
Cependant, le membre du gouvernement a souligné l’importance de la vertu morale qui devrait permettre d’atteindre les objectifs fixés selon les recommandations de ces états généraux.
Parmi les multiples recommandations formulées, la question des infrastructures demeure la plus urgente selon Wilfried De Bonheur Bassanganam, secrétaire général de la fédération centrafricaine de handball qui se dit très satisfait de ces états généraux : « Je suis énormément satisfait parce que c’est une première fois dans l’histoire du sport centrafricain que se tiennent les états généraux pour nous permettre, nous dirigeants sportifs et tous les acteurs sportifs, de nous retrouver avec le département en charge du sport pour réfléchir sur les maux qui gangrènent le milieu sportif et chercher des voies et moyens pour le relèvement de notre sport. Ce qui demeure la plus urgente pour le moment est la question des infrastructures. Nous n’avons pas de bonnes structures adéquates à la pratique de toutes les disciplines sportives en Centrafrique. Cela constitue un énorme problème. Et il faut que le gouvernement et les fédérations s’entendent maintenant sur quel mécanisme mettre en place pour un financement adéquat du sport, parce que c’est à la base des financements que chaque fédération doit préparer les équipes, les entretenir et les encadrer afin de prétendre avoir des résultats que tout le monde attend » a-t-il expliqué.
Le président de la République n’a pas manqué cette occasion pour venir encourager les participants de ces états généraux. Il a réitéré son engagement à soutenir les jeunes dans leur insertion socioprofessionnelle pour la paix à travers le sport.
Belvia Espérance Refeibona
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