C’est au tour de ce thème que le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) en commun accord avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la protection sociale, a organisé mardi 5 juillet 22 en la salle de la conférence de l’hôtel Ledger-plaza un atelier de présentation des résultats d’une étude sur la problématique de la cohésion sociale, de l’emploi des jeunes et de la protection sociale au centre de la relance socio-économique et de la stabilité de la RCA.

En effet, plus d’une centaine de personnes ont pris part à cette rencontre dont l’objectif principal est de présenter les résultats de cette étude qui a été réalisée par le PNUD sur l’ensemble du territoire, afin de trouver des solutions idoines sur le futur de la jeunesse centrafricaine aussi de permettre une véritable amélioration des conditions de vies de la population, et aussi de mettre en place les mécanismes politiques qui devrions aider le gouvernement et des partenaires techniques et financiers de prendre en compte l’insertion socio-économique des jeunes nécessairement dans la cohésion sociale et l’emploi.      

Les crises militaro-politiques à répétition que la RCA a connue, résulte de la mauvaise gouvernance. Notons que la jeunesse centrafricaine de moins de 35 ans qui représente plus de 2/3 de la population se trouvent être les principales victimes, acteurs de conflits et des tensions dans le pays.

Ainsi, qu’il est important selon la ministre centrafricaine de Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle Michelle Mouanga, de porter un regard sur les aspects économiques et sociaux de ces crises qui continuent d’accentuer la vulnérabilité de la population jeune en vue d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement centrafricain qui est celui de réconcilier tous les filles et fils du pays après ces crises.

À en croire, pour contribuer au développement des jeunes, l’appui à la création d’emploi ouvrira des perspectives aux jeunes marginalisés, l’accent doit-être mis sur la jeunesse qui est le principal segment de la population qui devra contribuer à atténuer la violence et soutenir le processus de paix, de la réconciliation. Et aussi un agent de changement positif et transformateur de la société centrafricaine.

Soulignons que même les trois piliers RCPCA ont mis l’accent sur l’adhésion et la contribution de la jeunesse à travers la mise en œuvre du DDRR, la réconciliation, la fourniture des services sociaux de base à la population et le relèvement sociaux économique. Ces initiatives ont pour but dans un premier temps de renforcer la mise en œuvre des recommandations du forum économique sur le secteur privé de 2015, et du plan national de relèvement de de la consolidation de la paix.

A l’issue de cet échange, les participants ont recommandé au gouvernement et les partenaires techniques de mettre un accent sur la formation et l’intégration des jeunes en vue de diminuer le taux de chômage dans le pays. 

Christian-Stève SINGA