Quelques jours après l’organisation de l’Assemblée Générale Elective de la fédération centrafricaine de taekwondo, le Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA) déclare ne pas reconnaitre ce bureau dont il n’a pas été convié à sa mise en place.

L’assemblée générale de la fédération de Taekwondo s’est  ténue le 4 février 2023 à la maison des jeunes du 8e arrondissement pour voter un nouveau bureau pour diriger la fédération. Mais lors de cette assemblée générale, la tension a monté d’un cran. L’un des potentiels candidats, Nicaise Kossi avait claqué la porte car les conditions n’étaient pas réunies. Il avait promis saisir le bureau du CNOSCA en vue de l’annulation de cette élection, supervisée par le ministère de la jeunesse et des sports.

Vingt jours après cette élection, le CNOSCA dans une note officielle dit n’avoir pas reconnu ce bureau. Il a répondu à la correspondance adressée par le président élu de la fédération de taekwondo Jean-Christophe-Bakossa en date du 8 février 2023.

« En effet, vous conviendrez avec nous que le Bureau Exécutif  du CNOSCA n’a pas été convié à votre Assemblée Générale élective qui a été supervisée par le ministère en charge des sports. Fort de ce constat, le Bureau Exécutif du CNOSCA ne peut malheureusement donner une suite favorable à la demande de validation de votre Assemblée Générale élective du 4 février 2023 », peut-on lire dans cette correspondance du 20 février 2023, signée par Guy Armand Beninga Balcilia, secrétaire général, assurant les fonctions du président par intérim.

Doit-on s’attendre à une nouvelle crise ?

La carte se dessine pour que cette fédération traverse un moment de turbulence comme bon nombre des fédérations depuis presque deux ans.

Déjà, le jour des élections, une tension extrême a été observée. Le président en exercice est élu pour un troisième mandat, alors que la famille taekwondo est divisée, ne participe plus aux grandes compétitions internationales ni n’organise des tournois sur le plan national.

Le bureau Exécutif de la CNOSCA reconduit après la crise au sein du CNISCA devrait mettre de l’ordre et ensemble avec le ministère de la jeunesse et des sports délimiter les zones de compétences en harmonisant les textes de base de ces institutions pour éviter l’ingérence des uns et des autres.

Fridolin Ngoulou