« Je dois vous rappeler que sans la paix, nous ne pouvons pas construire quelque chose de solide dans ce pays en partage. Tout effort de développement, et vous conviendrez avec moi, doit être axé sur la paix et la sécurité.

C’est pour créer les conditions propices au retour de la paix, de la sécurité et de la tenue du Dialogue républicain que j’ai déclaré, en octobre dernier, un cessez-le-feu unilatéral et immédiat, dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route conjointe de Luanda.

Il nous reste à mobiliser les moyens pour la matérialisation des engagements pris par la C.P.C, en ce qui concerne notamment le cantonnement des ex-combattants et le DDRR.

Je voudrais réaffirmer ce soir que la guerre n’a jamais été l’option de mon Gouvernement.

C’est pourquoi, je réaffirme mon attachement à l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 6 février 2019 et à la Feuille de route conjointe de Luanda, voies idéales pour un retour définitif de la paix, de la sécurité et du relèvement de notre pays.

Dans la même veine, j’ai souhaité que le Dialogue républicain soit organisé avant la fin de cette année pour nous permettre d’entrer dans la nouvelle année les cœurs légers, battant à l’unisson et disposés à de bonnes actions pour le bien de tous.

Malheureusement, tirant prétexte d’une demande de levée d’immunité parlementaire, régulièrement introduite par la justice et concernant trois Députés de la Nation, une partie de l’opposition démocratique a retiré ses représentants du Comité d’organisation du Dialogue, paralysant ainsi le fonctionnement dudit Comité.

Je tiens à rappeler, afin qu’on n’en ignore, que notre Constitution consacre de manière péremptoire l’indépendance de la justice et l’égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction de race, d’origine ethnique, de région, de sexe, de religion, d’appartenance politique et de position sociale.

Arrêtons de prendre en otage notre pays pour satisfaire des intérêts personnels ou étrangers ».