Le Lycée Professionnel Féminin, situé dans le 2ème arrondissement de Bangui, qui est d’ailleurs l’unique du pays, est confronté à des difficultés. Ces problèmes empêchent son bon fonctionnement et ne donnent pas l’opportunité aux élèves d’être à la hauteur des modules qui sont inscrits au programme.

L’objectif visé par ce lycée est de former et éduquer les filles afin de les rendre compétitives sur le marché de l’emploi et valoir la promotion du genre comme l’explique Françoise Ngouzoumandji, proviseur dudit lycée : « Nous donnons le meilleur de nous-même afin que nos élèves soient  à la hauteur de la formation et arrivent à trouver du travail à la fin de leur cursus ».

L’un des modules professionnels est la couture. Malheureusement, le côté pratique est difficile à réaliser : « Nous disposons d’une machine d’électroménager pour nous permettre de coudre de façon professionnelle. Mais, le délestage à répétition dans le secteur est un véritable obstacle sur ce point », a mentionné Françoise Ngouzoumandji.

Elle a  ajouté : « En matière de l’art culinaire, si c’est autour d’un groupe de passer à la cuisine, nous répartissons les denrées et les condiments entre les élèves qui apportent elles-mêmes  de l’huile, du sel, des oignons, des légumes… Parfois, certaines élèves n’arrivent pas à payer ces denrées faute de leur moyen financé ».

Elle veut dire par-là que le lycée ne dispose pas d’une subvention pour permettre de payer et de stocker les denrées pour la pratique de l’art culinaire. 

Pour ce faire, elle lance un appel d’urgence au gouvernement de remédier à ces problèmes : « Nous voulons à ce que le ministère de l’énergie nous trouve une solution à travers l’Enerca pour nous ouvrir une ligne spéciale de courant qui va nous permettre de bien travailler. En prenant le cas de la machine d’électroménager, si nous ne l’utilisons pas, cela va se gâter et nous allons beaucoup à perdre ».

Toutefois, elle a précisé aussi que : « si l’État peut nous accorder une subvention annuelle, cela nous sera aussi bénéfique ». 

A noter que le Lycée Professionnel Féminin dispose d’un service traiteur. Mais, c’est difficile de le solliciter pour assurer leur service.

A en croire Françoise Ngouzoumandji la proviseure, si les organisations font appel à leur service, cela va leur permettre de gagner de l’argent et surtout mettre en valeur la qualité de leurs élèves. 

Brice Ledoux Saramalet