Dans le cadre du projet des plaidoyers de la société civile et de la réforme du secteur de sécurité (RSS), sensible au genre, un dialogue communautaire et intergénérationnel sur l’implication et  la participation de la femme a été initié par l’ONG nationale URU du 25 au 26 aout 2021 à l’intention des jeunes du 1er arrondissement de Bangui.

Durant deux jours à la maison des jeunes du 1er arrondissement de Bangui, l’occasion a été donnée à la jeunesse et aux représentants de l’ONG URU de discuter sur les différents problèmes liés à l’insécurité dans cet arrondissement de Bangui.

Plusieurs aspects ont été évoqués et débattus. Étant donné que la sécurité est d’abord le bien être, ces jeunes ont pointé du doigt l’insalubrité grandissante comme un facteur favorisant l’insécurité et se sont s’engagés à lutter contre celle-ci pour plus de sécurité dans le 1er arrondissement de Bangui.

Habib Kossi, participant à l’atelier exprime sa satisfaction après les deux jours des travaux, «  Je suis fier de l’initiative de l’ONG URU. Grâce à cela, nous nous sommes rendus compte de ce qui nous échappe le plus souvent. C’est le cas de l’insalubrité que nous nous sommes engagés à éradiquer dans notre arrondissement », a-t-il souligné.

Cependant, la participation féminine dans le processus de la réforme du secteur de sécurité était aussi au cœur du débat. Pour dynamiser et pérenniser les actions, il faut qu’il ait une égalité de chance dans ce processus.  Tel est le souci des organisations de la société civile, à en croire le représentant de l’ONG URU, Nycefort Gillet. « Nous organisons des activités avec les autorités et la jeunesse dans le cadre du projet de plaidoyer des organisations de la société civile sensible au genre. La première activité était de renforcer les capacités des jeunes sur les stratégies de la réforme du secteur de sécurité. Et cette deuxième activité nous a permis d’échanger avec les jeunes sur les  réalités de leur localité afin qu’ils s’en rendent compte et trouvent quelques solutions en faveur de leur communauté ».

Entre temps, des recommandations ont été formulées. Selon le représentant de l’ONG URU, ces recommandations feront l’objet de plaidoyer auprès des instances de prise des décisions afin que les objectifs du projet soient atteints.

Cet atelier fait suite à un autre au mois de janvier 2021, qui consistait à renforcer les capacités des jeunes sur quatre thématiques à savoir : la réforme du secteur de sécurité, le genre et la sécurité communautaire, les violences basées sur le genre et le civisme et la citoyenneté.

Belvia Refeibona