A l’occasion de la journée internationale de la paix célébrée le 21 septembre dernier autour du thème : « mettre fin à toute forme de discrimination, bâtir la paix »,  le Conseil National de la Jeunesse centrafricaine (CNJCA), a organisé en différée une activité de sensibilisation sur la culture de la paix à l’endroit de la jeunesse sous-préfectorale de Boali le samedi 24 septembre 2022.

D’ores et déjà, cette activité s’inscrit dans le cadre du mois de la jeunesse et de la paix qui a duré 6 semaines tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays.

A cet effet, plusieurs activités ont été organisées entre autres la sensibilisation de la jeunesse par la conscientisation, de la culture à travers un foire de la jeunesse centrafricaine en vue de promouvoir la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble pour créer un cadre aux jeunes entrepreneurs afin de contribuer au développement du pays.

Pour la jeunesse de la sous-préfectorale de Boali,  l’activité est portée d’abord sur un échange concernant la paix ou chaque jeune participant a donné son point de vue avant de faire des propositions pour lutter contre les discours de la haine dans le but de rétablir la vérité paix en Centrafrique.

Pamela Audrey Derom, présidente du CNJCA a clarifié les jeunes de Boali sur l’importance de la paix. « S’il n’y a pas la paix, notre équipe ne pouvait pas venir ici à Boali. Donc, je vous demande de pérenniser cette paix au travers de votre comportement de tous les jours », a-t-elle souhaité.

Quelques jeunes de la localité montrent les difficultés rencontrées pouvant fragiliser la paix dans leur zone à savoir : le manque d’enseignants qualifiés, le chômage des jeunes, l’insécurité qui bat son plein dans les recoins du pays…

« Nous jeunesse de Boali, malgré les difficultés rencontrées, nous travaillons pour la culture de la paix dans notre localité. Mais, nous demandons aux autorités du pays de penser à nous, de créer un climat propice nous permettant de circuler librement », a lancé Ali Moussa, l’un des participants qui s’est confié à Oubangui Médias.

La responsable du CNJ promet de remonter toutes ces informations à qui de droit pour qu’une solution idoine soit trouvée à ces maux.

Notons qu’en ce moment, la décision de la Cour Constitutionnelle divise la jeunesse centrafricaine en générale et celle de Boali en particulier. Pamela Audrey Derom, responsable de la jeunesse centrafricaine, demande à ces pairs de respecter la liberté d’expression et d’opinion des uns et des autres et de ne pas être manipulés par les Hommes politiques. « Je le réitère ici que la jeunesse centrafricaine est une actrice de la paix et doit œuvrer dans ce sens. Quelques soient les sujets de l’heure qui divisent nos points de vue, ce qui importe, nous devons nous accepter au-delà de nos différences. Cela ne doit pas être sujet de division, de rejet de l’autre, de se tenir ennemis, car nous sommes tous des Centrafricains », a conseillé Pamela Audrey Derom, avant de proposer à ces pairs jeunes de rejeter toute manipulation politique et politicienne.

Cette campagne de sensibilisation est close à l’hôtel de Ville de Boali par l’activité culturelle à travers le concert des groupes de danse et les jeux concours sur la paix ou les heureux gagnants ont reçu des prix offerts par le Conseil National de la Jeunesse.

Judes Romain Koualet