Le Mouvement National des Indépendants (MOUNI) par la voix de son président fondateur Thierry Kamach a fait une déclaration ce vendredi 28 Octobre pour demander du gouvernement une  « convocation sans- délai » d’un référendum constitutionnel. Ceci, en vue du projet de réécriture de la nouvelle loi fondamentale de la Centrafrique qui demeure encore une problématique.

Après la grande marche organisée la semaine dernière par les partis de la majorité présidentielle pour demander du gouvernement une réforme constitutionnelle, le Mouvement National des Indépendants MOUNI qui avait soutenu la réforme constitutionnelle en vue d’une nouvelle constitution en Centrafrique, a fait une déclaration pour demander du gouvernement la convocation sans-délai d’un référendum constitutionnel afin de doter le pays d’une nouvelle constitution.

Dans son allocution à l’occasion de la fête de l’indépendance célébrée le 13 août 2022,  le chef de l’État a lancé  dans son message à la Nation  que de multiples voix se sont élevées pour solliciter la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale de la Centrafrique. Ces voix continuent de s’élever à travers des manifestations et marches organisées par les partisans de la réécriture de cette « nouvelle constitution » dont beaucoup sont des partis de la majorité présidentielle.

Dans sa déclaration, Thierry Kamach mentionne également le fait  que « plusieurs dispositions de la constitution du 30 mars 2016 sont en inadéquation  à la réalité socio-politique de notre pays. Il précise notamment que les articles 154, 156 faisant référence à la période de transition sont obsolètes et n’ont plus de raisons d’être depuis le retour à la légalité constitutionnelle ».

Il prend également appui sur la déclaration de la présidente de la cour constitutionnelle M. Danielle Darlan à l’occasion de prestation de serment du président de la République  je cite : « Lorsque vous aurez à faire face à un problème ou à un lourd défi et que vous sentirez le poids de la responsabilité et le besoin d’être confronté par vos choix, retournez vers ce peuple qui vous a choisi et qui vous a confié un mandat, adressez-vous à lui directement et vous aurez alors la réponse que vous cherchez et vous serez soutenus dans vos actions. 

À travers ce point de presse, le fondateur de MOUNI veut situer l’opinion nationale et internationale sur la position dudit mouvement à la question de la convocation d’un référendum constitutionnel. Il encourage le président de la République Centrafricaine à toujours rester à l’écoute du peuple centrafricain qui a placé en lui toute sa confiance.

Belvia Espérance Refeïbona